Résumé : Le renforcement des traditions autochtones liées à la fourrure dans un monde qui y est opposé

Les défenseurs des droits des animaux ont longtemps reproché au secteur de la fourrure d’être cruel et inutile. Cependant les artistes et les trappeurs des Territoires du Nord-Ouest rejettent ces accusations.

 

Les peuples autochtones ont la conviction que la fourrure peut être un matériau durable et respectueux, voire un matériau de luxe, pour la confection de vêtements et d’accessoires et l’art. Ils estiment qu’il est essentiel de protéger l’importance de la fourrure dans l’économie traditionnelle et la culture autochtone.

 

Taalrumiq utilise les mêmes matériaux et techniques que ses ancêtres pour fabriquer des vêtements et des œuvres d’art. Elle doit régulièrement expliquer aux personnes non autochtones l’utilité, la beauté et l’importance culturelle de la fourrure.

 

Le mouvement anti-fourrure a rendu la vie plus difficile pour les trappeurs et les chasseurs, ainsi que pour les artistes comme Taalrumiq qui utilisent ces matériaux.

 

Kogiak est un Inuvialuit habitant à Yellowknife. C’est son père qui lui a appris la trappe lorsqu’il était enfant.

 

Il reconnaît que l’image négative du secteur de la fourrure a un effet sur la viabilité économique de la chasse et de la trappe. Cependant, il a remarqué que c’est l’ignorance qui conduit à ce préjugé.

 

Taalrumiq et Kogiak reconnaissent tous les deux qu’il est nécessaire d’éduquer davantage la population, et ils souhaitent contribuer à cet effort.

 

Lire la publication originale :

How Indigenous people are strengthening fur traditions in an anti-fur world