FAQ
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les produits en fourrure de phoque, leur durabilité et la chasse au phoque autochtone.
La mission de l’organisation, Seal and Sealing Network (SSN) est de réunir les pêcheurs, les transformateurs, les fabricants, les détaillants et les peuples autochtones de l’industrie canadienne du phoque afin de promouvoir et de commercialiser des produits du phoque canadiens durables et de haute qualité. Vous pouvez trouver plus d’informations sur le SSN à https://canadiansealproducts.com/about-us
Le SSN est une organisation à but non lucratif qui est responsable des opérations de la boutique en ligne. La décision et la mise en œuvre des différentes activités PIC & D sont entreprises en étroite collaboration avec le sous-comité PIC & D et en collaboration avec le sous-comité autochtone du phoque. Le sous-comité PIC & D comprend un représentant du gouvernement du Nunavut et du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest (ces deux provinces sont considérées comme des «organismes reconnus» par l’UE, ce qui permet aux artisans utilisant des peaux de phoque certifiées d’expédier leurs produits dans l’UE. Le sous-comité autochtone du phoque comprend des représentants autochtones impliqués dans la chasse au phoque d’un océan à l’autre (y compris le Nunavut, les TN-O., Le nord du Québec, Terre-Neuve-et-Labrador, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique).
Récemment, le SSN a lancé la marque Canadian Seal Products (www.canadiansealproducts.com) ainsi que la marque Proudly Indigenous Crafts & Designs (www.proudlyindigenouscrafts.com). La marque PIC & D se concentre sur la promotion de produits de phoque autochtones authentiques. Tous les produits en fourrure et en cuir de phoque vendus sur la boutique en ligne PIC & D sont certifiés «Proudly Indigenous». Cela signifie qu’ils sont récoltés par les communautés autochtones et/ou fabriqués par des artisans et designers autochtones. Les produits de phoque PIC & D répondent à des critères et directives strictes garantissant leur authenticité, des normes de qualité et de traçabilité. Tous les artistes inscrits sur le site PIC & D doivent répondre aux critères d’éligibilité du vendeur disponibles sur cette page: https://proudlyindigenouscrafts.com/become-a-vendor/. Il est très important pour nous de mettre le travail des concepteurs et artisans de PIC & D au premier plan et de nous assurer qu’ils reçoivent une part équitable des bénéfices.
La peau de phoque, aussi bien la fourrure que le cuir, est utilisée depuis des milliers d’années pour protéger les habitants de l’extrême nord du Canada contre les conditions hivernales les plus rudes. La fourrure de phoque protège de l’eau, bloque le vent, offre une grande durabilité et retient la chaleur. Il s’agit donc d’une matière de choix pour fabriquer des vêtements, des bottes et des abris. La fourrure et les produits en cuir de phoque durent longtemps (des dizaines d’années) et, une fois leur durée de vie terminée, le matériau se biodégrade.
Oui. Les Inuits et les autres peuples autochtones utilisent la fourrure de phoque pour fabriquer des vêtements, des chaussures et des abris depuis des milliers d’années. La fourrure de phoque protège contre le vent, le froid, la glace et la pluie du rude climat nordique.
Au Nunavut, les peaux séchées et assouplies de manière naturelle sont considérées comme brutes, car elles ne sont pas tannées chimiquement et ne sont pas non plus fraîches. Aujourd’hui, une peau de phoque « brute » désigne une peau de phoque non transformée, à l’état naturel. À l’inverse, une peau tannée a été traitée (tannée) pour la protéger de la décomposition, augmenter sa durabilité et, dans certains cas, ajouter de la couleur. Cela rend la peau hydrofuge, mais pas aussi imperméable qu’une peau brute. Le tannage des peaux peut se faire de différentes manières, chimiques ou naturelles.
La fourrure de phoque adulte est imperméable, résistante au vent, chaude, douce, lisse et durable, des caractéristiques essentielles compte tenu de l’habitat naturel du phoque. La fourrure de phoque adulte présente également de magnifiques motifs, avec différentes nuances de blanc et de gris.
Correctement traitée, la fourrure de phoque est l’un des textiles les plus durables qui existent à l’heure actuelle.
La fourrure de phoque est un produit entièrement naturel et, à ce titre, elle est biodégradable.
Oui, tout comme de nombreux mammifères, les phoques ont de la fourrure.
La fourrure de phoque est douce, brillante et lisse. À l’état naturel, sa couleur peut varier du blanc au brun, en passant par des nuances de gris et de noir. La plupart des peaux présentent de magnifiques taches et nuances.
À l’état naturel, la fourrure de phoque est généralement grise et noire. Mais les artistes textiles d’aujourd’hui la teignent dans toutes les couleurs de l’arc-en-ciel : en rouge, en bleu ou encore en violet.
Le tannage de la fourrure de phoque est une méthode de conservation. Une fois tannée, la fourrure de phoque est durable, souple et ne se détériore pas. Correctement effectué, le tannage transforme la peau de phoque en un cuir souple, auquel la fourrure est fermement accrochée.
La fourrure de phoque est classée selon sa taille, sa qualité et sa couleur. Tout dommage constaté, en particulier les trous, l’absence de poils (zones dégarnies) et/ou la décoloration (jaunissement), diminue la valeur de la peau. Les peaux de grande taille se vendent à un prix plus élevé.
La fourrure de phoque peut être utilisée pour fabriquer toute une gamme de produits, notamment des vêtements d’extérieur, des chaussures, des accessoires, des articles de décoration intérieure et bien d’autres encore. Elle peut être utilisée dans la mode, le design et l’artisanat. La fourrure de phoque est de plus en plus utilisée pour fabriquer des vêtements, des chaussures et des accessoires durables et tendance, tels que des boucles d’oreilles, des bracelets et des sacs à main. Les créateurs l’utilisent comme accessoire de mode haut de gamme. La fourrure de phoque est également idéale pour la maison, comme tapis ou couverture. Les possibilités d’utilisation sont infinies.
La fourrure de phoque est constituée de poil/fourrure, accroché à la peau (cuir). Le cuir de phoque désigne généralement la peau de phoque tannée, dont la fourrure a été retirée.
Le prix varie en fonction de la taille, la qualité, la couleur et la méthode de préparation de la peau (par exemple, tannage traditionnel ou tannage industriel moderne). En général, les consommateurs finaux doivent débourser environ 100 dollars pour une petite peau, et jusqu’à 500 dollars, voire plus, pour une peau de très grande taille, présentant une qualité élevée et un tannage adéquat.
En 1972, les États-Unis ont adopté le Marine Mammal Protection Act, une loi sur la protection des mammifères marins. Depuis lors, les marchés américains sont fermés aux produits dérivés du phoque.
La fourrure de phoque et ses produits dérivés sont disponibles auprès d’un certain nombre de détaillants spécialisés, de boutiques d’artisanat et d’artisans.
La fausse fourrure est, comme son nom l’indique, artificielle. Elle ressemble à de la fourrure naturelle, mais est généralement fabriquée à partir de plastique ou d’un autre produit fabriqué par l’homme, impliquant des processus industriels chimiques et des produits pétroliers. La fausse fourrure n’offre pas la même durabilité, la même chaleur, ni la même protection contre le vent et l’eau que la fourrure naturelle.
La fourrure d’animaux sauvages est un produit naturel. Bien qu’elle puisse être traitée pour en favoriser la conservation, la fourrure d’animaux sauvages reste proche de son état naturel et offre à son propriétaire chaleur et protection.
Sur le plan environnemental et éthique, il est toujours préférable d’utiliser la totalité de l’animal capturé. Aujourd’hui, la chasse au phoque s’efforce d’utiliser pleinement l’animal en récupérant la viande, l’huile et la peau.
La fourrure de phoque est un produit naturel, issue d’une chasse soigneusement gérée. Correctement traitée, la fourrure de phoque durera des décennies; un produit durable qui résistera à l’épreuve du temps, puis se biodégradera. On ne peut pas en dire autant des produits à base de fausse fourrure.
Oui. Au Canada, la chasse aux phoques est bien gérée et se déroule selon des règles gouvernementales strictes. Les populations de phoques chassés pour leur viande et leur fourrure sont en bonne santé et leur nombre est en augmentation.
Aucun être humain décent ne désire acheter des produits associés à des actes de cruauté. Cependant, la notion de cruauté peut considérablement varier d’un individu à un autre et dépend de nombreux facteurs, souvent très personnels. Pour déterminer si une activité est cruelle ou non, le plus important est d’obtenir des informations factuelles et objectives sur cette activité. Dans ce genre d’évaluation, il est important de respecter toutes les composantes de cette activité, c’est-à-dire, dans le cadre de la chasse ou du piégeage, l’animal lui-même, l’environnement dans lequel il vit, ainsi que les personnes et les communautés qui bénéficient de cette activité, chacune de ces composantes ayant son propre ensemble de paramètres à prendre en compte.
La réponse à cette question est semblable à celle de la précédente. Dans le cadre de l’industrie de la chasse au phoque, des études rigoureuses assorties de recommandations spécifiques ont été réalisées afin de garantir l’utilisation des meilleures méthodes de mise à mort possibles du point de vue du bien-être animal. Ces études se poursuivent, à mesure que de nouvelles possibilités se présentent pour l’industrie.
Le commerce de la fourrure de phoque est légal dans tout le Canada. Les États-Unis et l’UE ont mis en place des restrictions; si vous venez de ces régions, renseignez-vous avant toute importation de produits dérivés du phoque.
Oui. Les populations de phoques chassées sont stables et en augmentation. La chasse se déroule dans le respect des règles de gestion strictes et des limites définies par le gouvernement du Canada.
Aujourd’hui, presque tout le phoque est utilisé, notamment la viande, l’huile et la peau. L’objectif des chasseurs, des transformateurs et des vendeurs est de tirer pleinement profit du phoque.
En admettant que le terme « bébé » désigne un animal encore allaité, la chasse aux phoques de cette tranche d’âge est interdite au Canada depuis 1986. Aujourd’hui, les phoques chassés en priorité sont des jeunes qui ont été sevrés depuis au moins quelques semaines et livrés à eux-mêmes. La période d’allaitement chez les espèces actuellement chassées à des fins commerciales (phoques gris et phoques du Groenland) est très courte, car le climat hivernal ou printanier est imprévisible et, lorsque les mères mettent bas, les jeunes phoques doivent acquérir les réserves d’énergie nécessaires le plus rapidement possible tant qu’ils en ont la possibilité. Le sevrage est brutal, les jeunes phoques ne revoient pas leur mère et sont livrés à eux-mêmes afin de développer les compétences nécessaires à la chasse.
La grande majorité des phoques sont aujourd’hui tués par une balle dans la tête. Pour les phoques du Groenland, le hakapik ou le gourdin ne peuvent être utilisés que lorsque les animaux sont sur de la glace stable, ce qui est de moins en moins fréquent en raison du changement climatique. Pour les jeunes phoques gris récemment sevrés qui pouvaient auparavant naître sur la glace ou sur terre, mais qui naissent désormais presque exclusivement sur terre, seuls le hakapik ou le gourdin sont utilisés puisque ces animaux sont toujours sur terre lorsqu’ils sont chassés.
Plusieurs études ont démontré que le hakapik ou le gourdin est le meilleur outil pour tuer les jeunes phoques du Groenland et les phoques gris. Il existe plusieurs bonnes raisons à cela. Le crâne de ces jeunes phoques est très mince et peut être facilement fracturé (et le cerveau sous-jacent détruit) par un seul ou quelques coups de hakapik ou de gourdin. Le résultat est presque aussi rapide qu’un tir à la tête avec un fusil de gros calibre. De plus, même si un ou deux coups ne suffisent pas à tuer le phoque immédiatement, le chasseur se trouve juste à côté et peut très rapidement porter un autre coup. On ne peut pas en dire autant d’un coup de fusil, car il est parfois difficile de viser à nouveau la tête, surtout à distance, lorsque l’animal blessé est en mouvement. Pour finir, la carcasse d’un phoque a beaucoup moins de chances de glisser à l’eau si le phoque se trouve près de la lisière de la glace lorsque le chasseur se tient juste à côté avec un hakapik que lorsque le phoque est tué à distance.
Il s’agit d’une opinion personnelle semblable à celle exprimée ci-dessus. Il me semble nécessaire de fournir ici des informations sur les droits des autochtones et des Inuits et sur l’équilibre d’un écosystème qui admet théoriquement que l’homme est omnivore et donc un prédateur d’animaux comme les phoques. Une chasse durable permet de maintenir l’équilibre des écosystèmes.
Oui. La chasse aux phoques est légale, mais strictement réglementée et contrôlée par le ministère des Pêches et des Océans du gouvernement du Canada. Les chasseurs sont titulaires d’un permis et sont formés aux meilleures pratiques. Il convient de souligner ici les droits des Inuits et des autochtones de pratiquer la chasse pour leur subsistance et pour des raisons économiques dans le cadre de différents accords, y compris, mais sans s’y limiter, les revendications territoriales réglées.
Non. En 1972, les États-Unis ont adopté le Marine Mammal Protection Act, une loi sur la protection des mammifères marins. Depuis lors, les marchés américains sont fermés aux produits dérivés du phoque.
Les phoques et les otaries sont tous deux des mammifères marins de la famille des pinnipèdes. Voici quelques différences générales, qui ne doivent toutefois pas être considérées comme une liste exhaustive, entre les deux groupes d’espèces :
Aujourd’hui, nous nous efforçons d’utiliser toutes les parties du phoque : aussi bien la viande que l’huile et la peau.
Au Canada, aucune population de phoques n’est en danger. Les populations sont en réalité en bonne santé, abondantes et en augmentation.
Les phoques ne sont pas des animaux d’élevage. Au Canada, tous les phoques utilisés par cette industrie sont capturés à l’état sauvage. Ce sont donc des produits naturels, biologiques et durables.
Les Inuits chassent le phoque depuis plus de 4 000 ans. Le phoque était l’un des animaux les plus essentiels dans cet environnement difficile.
Chaque partie de l’animal comptait : la peau était utilisée pour faire des vêtements, des bottes et des abris chauds et imperméables, le cuir et les tendons pour fabriquer des harnais, la graisse/l’huile pour générer de la chaleur, de la lumière et en raison de leurs grands bienfaits sur la santé, et enfin la viande servait de nourriture.
La chasse est au cœur de la culture inuite et autochtone. Elle permet de transmettre les coutumes, les compétences et les valeurs acquises de génération en génération. Il s’agit également d’être en relation avec la terre, ses ressources et l’écosystème dans son ensemble. Au fil du temps, les phoques sont aussi devenus des produits d’exportation essentiels à la survie des communautés.
Les Inuits sont des peuples autochtones aux cultures similaires qui vivent principalement sur les côtes arctiques de la Sibérie, de l’Alaska, des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, du Québec, du Labrador et du Groenland. Les Inuits canadiens vivent principalement sur le territoire du Nunavut, au Nunavik, au nord du Québec, et dans la région du Nunatsiavut, au Labrador. Les Inuvialuit vivent principalement dans le delta du fleuve Mackenzie, sur l’île Banks et sur une partie de l’île Victoria dans les Territoires du Nord-Ouest. Les Inupiaq d’Alaska vivent sur le versant nord, tandis que les Yupiks vivent à l’ouest de l’Alaska et sur une partie du district autonome de Chukotka en Russie.
Dans le nord du Canada, la viande vendue en magasin est chère. Un seul phoque représente l’équivalent d’au moins 200 dollars de viande pour une famille, sans compter un apport nutritionnel bien plus important que la viande vendue en magasin.
Les Inuits de l’Arctique canadien chassent principalement les phoques annelés, qui sont très répandus dans les régions du nord du continent. De nombreux chasseurs capturent également des phoques du Groenland, des phoques barbus et des phoques à capuchon, mais dans une moindre mesure.
Ce n’est qu’à la fin des années 1800 que la valeur commerciale du phoque est devenue une évidence dans le Nord, lorsque les premiers navires baleiniers européens sont arrivés et que, peu après, la Compagnie de la Baie d’Hudson a commencé à faire du commerce avec les Inuits. Dès lors, les animaux n’étaient plus seulement un moyen de subsistance, mais aussi une source de revenus.
Aujourd’hui, la chasse est avant tout une question de famille et de subsistance. Une fois que la famille a pris la nourriture dont elle a besoin et les peaux servant à l’art et à l’artisanat, le reste peut être vendu. Selon les estimations, la vente de produits dérivés du phoque représente environ un million de dollars par an pour l’économie du Nunavut.
En 1982, en réaction aux pressions très médiatisées de Greenpeace et d’autres groupes militants, le Parlement européen a interdit l’importation des peaux de blanchons. Cette interdiction accordait toutefois une exemption aux chasseurs inuits, qui n’ont jamais ciblé les blanchons. L’année 1983 a été marquée par une hausse des suicides dans les communautés autochtones de la côte nord, une baisse du revenu annuel (par exemple : le revenu annuel d’un chasseur de phoques à la baie Resolute est passé de 54 000 $ à 1 000 $) ainsi que d’autres problèmes sociaux et culturels dévastateurs. Beaucoup de ceux qui tiraient une grande fierté de leur travail acharné et du fait de pouvoir vivre de leur terre natale ont dû faire face à un mépris international injuste et infondé.
En 2009, l’Union européenne a interdit l’importation de produits dérivés du phoque. Comme lors de la précédente interdiction de 1983, l’UE a exempté les chasseurs inuits, mais le résultat a de nouveau été dévastateur, avec une réduction de 90 % des ventes de peaux.
Près de 70 % des ménages inuits sont en situation d’insécurité alimentaire. Dans le Nord, le prix des denrées alimentaires peut être exorbitant, et aussi bien les sources de nourriture que les méthodes de chasse traditionnelles sont en train de disparaître. Les phoques et autres aliments traditionnels peuvent grandement contribuer à une alimentation riche en nutriments. Dans le nord du Canada, la viande vendue en magasin est chère. Un seul phoque annelé représente l’équivalent d’au moins 200 dollars de viande pour une famille, sans compter un apport nutritionnel bien plus important.